Ce qu’apporte vraiment le nouveau guide de lecture Qualiopi

  • Sur la forme : des contenus plus aérés, des cadres de couleurs pour mieux visualiser certains éléments clés (ce qui cause une non-conformité par exemple), un glossaire mis en bas de page pour chaque indicateur, plutôt que noyé dans les autres éléments textuels, ou encore des Nota Bene qui apportent des précisions utiles quand cela est nécessaire.
  • Sur le fond, pas mal d’ajouts sur l’audit en lui-même :
  • Dans de nombreux indicateurs, les évolutions se concentrent sur la définition d’un terme ou une notion qui prêtait à confusion. Ainsi, pour l’indicateur 8, il est spécifié que le positionnement est un « procédé permettant de situer le bénéficiaire par rapport aux objectifs visés de la prestation en vue d’adapter la prestation au profil du bénéficiaire », ce que n’abordait pas la dernière version.
  • Certaines précisions règlementaires sont également apportées, comme par exemple le mention de l’article L. 6313-4 du Code du travail (indicateur 9) relatif aux aspects déontologiques des centres de bilan de compétences (CBC).
  • De nouvelles exceptions sont intégrées comme par exemple l’indicateur 12 (mesures pour favoriser l’engagement des bénéficiaires et prévenir les ruptures de parcours) qui ne s’applique plus aux formations d’une durée de moins de 2 jours.
  • De nouveaux éléments de preuves sont ajoutés. C’est par exemple le cas pour l’indicateur 18 (coordination des intervenants) qui mentionne « planning des intervenants, comptes-rendus de réunions d’équipes, relevés des échanges avec les intervenants externes » ou l’indicateur 21 qui intègre la « vérification des certifications détenues par l’intervenant pour réaliser les tests psychotechniques » pour les CBC.
  • L’information communiquée au public (indicateur 1) qui doit mentionner « le libellé exact de la certification, le code RNCP/RS, le nom du certificateur et la date d’enregistrement de la certification. »
  • Des précisions sur les taux affichés relatifs à la certification, notamment le fait que le taux d’obtention doit être mis en parallèle du taux de présentation à l’examen (ex : 90% de présentés, 80% de certifiés). Le taux d’insertion professionnel doit, lui, être à la fois global (les personnes en emploi) et spécifique (ceux qui exercent dans les métiers cibles visés par le certification).
  • La conformité entre le référentiel de certification et celui de formation : sans doute pour être cohérent avec le travail de contrôle de la CDC et de France compétences.

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